DEVENIR UN ÊTRE VRAI
- Virginie Dargent
- 6 juin
- 4 min de lecture

Le Supramental : naissance d’un humain nouveau – récit d’un chemin sans retour
Il est des parcours de vie que rien ne prépare, sinon la souffrance. Des appels intérieurs si puissants qu’ils nous arrachent à tout ce que nous avons cru être. Je m’appelle Virginie DARGENT, et depuis 2023, je vis une transformation corporelle, psychique et spirituelle d’une intensité inouïe, suite à une montée de Kundalini fulgurante. Ce processus, loin d’être un simple éveil spirituel, a mis fin à toutes mes illusions, tous mes repères, toutes les croyances héritées d’une humanité en fin de cycle.
Ce que je vis, je ne l’ai pas cherché.
C’est venu, c’est entré en moi, et ça ne m’a plus quittée.
Une force vivante, impalpable, mais terriblement concrète, a pris les commandes. Elle me transforme, cellule par cellule.
C’est un feu intérieur, parfois doux, souvent brutal, mais toujours juste.
Ce feu, je l’identifie aujourd’hui comme l’énergie supramentale.
Le temps des croyances est révolu
À travers cette expérience, j’ai dû lâcher tout ce que j’avais appris, y compris sur le chemin spirituel. Les dogmes, les croyances, les enseignements, même les plus "lumineux", sont devenus des prisons dorées.
Tout devait tomber. Ce que j’ai compris, c’est que la spiritualité classique appartient au passé. Elle est encore fondée sur la séparation, sur l’idée d’un but à atteindre, d’un "moi supérieur" à devenir.
Tout cela est une illusion du mental.
L’humain nouveau ne croit plus. Il sait. Pas avec sa tête, mais avec sa conscience.
Une conscience incarnée, vibrante, qui se déploie dans la matière, dans le quotidien, dans le réel.
Le supramental n’est pas un état à atteindre dans un ailleurs céleste : c’est une force d’Amour inconditionnelle, sauvage et pure, qui nous traverse ici, maintenant.
Une traversée radicale
Je ne vous dirai pas que ce chemin est facile.
C’est un dépouillement total, parfois violent. J’ai vécu des nuits de feu, des pertes de repères identitaires, des douleurs dans le corps à n’en plus finir, des effondrements émotionnels sans fin.
Tout ce que je croyais être a été démonté.
Et pourtant, je ne voudrais revenir en arrière pour rien au monde.
Cette conscience nouvelle, qui prend forme en moi jour après jour, me guide avec une intelligence qui dépasse l’entendement.
Elle ne ment jamais.
Elle voit à travers moi.
Elle éclaire toutes les zones d’ombre.
Et surtout, elle me rappelle sans cesse à l’essentiel : revenir à une vie simple, dépouillée, vraie.
Ce n’est pas une voie pour fuir ce monde, c’est au contraire une plongée radicale dans le réel, dans la matière, dans le quotidien, mais vue et vécue avec des yeux neufs.
Un feu d’Amour qui consume l’ancien

Cette énergie n’est pas mentale, elle est vivante. Elle agit.
Elle détruit toutes les couches de faux, toutes les résistances conscientes ou inconscientes. Elle va là où ça fait mal.
Elle vous met face à tout ce que vous avez fui.
Elle ne permet aucun compromis.
Mais dans ce feu, il y a une douceur immense, un Amour qui n’a rien à voir avec l’amour humain.
Cet Amour m’a vidée, puis peu à peu remplie de ce qui est authentiquement moi.
Pas un "moi" personnel, mais une essence nue, libre, sans masque.
Une présence.
Ce que je découvre, c’est qu’une fois traversée, cette énergie protège.
Elle fait de nous des êtres souverains, que plus rien — ni entité, ni pensée parasite, ni peur — ne peut atteindre.
C’est un basculement définitif vers une forme de vérité intérieure, une paix vibrante et indestructible.
La fin de l’humanité telle que nous l’avons connue
Je le dis avec gravité, mais aussi avec amour : le monde que nous connaissions est terminé. L’humanité, fondée sur le mental, sur la peur, sur la survie, est arrivée au bout de son cycle. L’ancien est obsolète.
Ce qui vient n’a pas encore de nom, pas encore de visage défini, mais c’est là.
C’est en nous, déjà.
C’est cet Homme nouveau, ce corps nouveau, cette conscience libre et illimitée qui s’éveille.
Mais attention : cette naissance ne se décrète pas.
Elle passe par la mort du connu, par l’abandon volontaire de toutes nos certitudes. Elle exige un choix radical. Un oui sans retour. Ce chemin n’est pas pour ceux qui veulent rester dans les anciens modèles, même déguisés en lumière.

L’électron libre
Devenir cet être nouveau, c’est devenir un électron libre.
Un être relié, mais non attaché.
Présent, mais non identifié.
Lucide, mais non mental.
C’est sortir de la spirale involutive de la survie, de la dépendance aux systèmes, et se relier à une intelligence organique, cosmique, infinie.
Chacun, à son rythme, devra faire ce choix. Il n’y a pas de hiérarchie. Il n’y a pas de mission à accomplir. Il n’y a que la conscience de plus en plus nue qui s’installe dans la chair. Et cela
est suffisant.
Une traversée encore en cours
Je ne suis pas arrivée.
Je ne le serai jamais, car ce processus n’a pas de fin.
Il est vivant, en mouvement permanent.
Chaque jour, je découvre une nouvelle couche, une nouvelle intégration, une nouvelle vérité.
Mais je sais aujourd’hui que je ne reviendrai jamais en arrière. Ce que j’ai vu, senti, vécu, m’a totalement retournée.
Je continue à marcher, pas à pas, avec courage, avec foi, avec cette conscience qui me guide, non vers un but, mais vers un être en devenir perpétuel.

En conclusion
Le Supramental n’est pas une philosophie, ni une croyance de plus.
C’est un appel intérieur qui ne laisse aucun répit, mais qui nous offre en échange une liberté et une vérité que rien ne peut détruire.
Ce chemin, je l’ai accepté, souvent à genoux, souvent en larmes, mais toujours avec cette intuition brûlante que c’est pour cela que je suis née.
Alors à ceux qui entendent cet appel, je dis : n’ayez pas peur. L’inconnu fait peur, mais le connu est en train de s’effondrer. Il est temps de faire confiance à ce qui vibre en vous. À cette force immense, silencieuse, exigeante, mais aimante, qui vous rendra à vous-même, jusqu’à la dernière cellule.
Courage. Ce n’est pas la fin. C’est le commencement.
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